La query du roaming gratuit en Europe donne beaucoup de travail à la Fee Européenne qui ne sait toujours pas remark se positionner vis-à-vis des opérateurs. Alors qu’il y a deux jours, elle était prête à poser une limite de 90 jours par an pour éviter les abus, voilà qu’elle revient en arrière et retire sa proposition de loi.
Il y a quelques jours, la Commission Européenne posait ses limites vis-à-vis du roaming gratuit en Europe avec un nouvelle proposition de loi. Une façon de rassurer les opérateurs puisque la proposition faite consistait à limiter la gratuité de l’itinérance à 90 jours par an avec une seconde limitation de 30 jours d’utilisation consécutifs. Seuls les frontaliers auraient pu échapper à cette limitation du fait qu’ils basculent d’un réseau nationwide à l’autre quasiment tous les jours.
Une offre qui d’après Andrus Ansip, vice-Président de la Fee et Günther Öttinger, commissaire à l’économie digitale suffisait pour satisfaire « 99% des européens » mais qui n’a pas fait du tout l’unanimité. Dès le lendemain, le quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung déclarait « L’Europe se tire une balle dans le pied », reprochant notamment à la Fee de ne pas tenir compte des hommes d’affaires et des étudiants étrangers qui résident parfois plus de 30 jours dans un pays étranger.
De son côté, le porte-parole du Bureau européen des unions de consommateur, Johannes Kleis reprochait à la Fee de « mettre la barre trop bas » et de ne pas vouloir réellement mettre fin aux frais de roaming en Europe. Toutes ces réactions auront finalement eu raison de cette proposition puisque le Président de la Fee, Jean-Claude Juncker, vient d’annoncer son retrait du projet de loi. La Fee prépare déjà une autre proposition. Reste maintenant à savoir quelles seront les nouvelles mesures proposées. Mesures qui risquent de ne pas plaire aux opérateurs.