Fb annonçait hier ses résultats pour le trimestre et dévoilait encore une fois à quel level son ascension était impressionnante. De quoi piquer la curiosité du fisc américain qui a prévu une série de contrôles. Fb pourrait payer de three à 5 milliards de dollars dans le cadre d’un redressement fiscal.
Hier Facebook annonçait qu’il s’approchait des 2 milliards d’utilisateurs (1,71 milliards exactement). Son chiffre d’affaires grimpe de 59% et son bénéfice internet de 186%. Un succès fulgurant et une croissance qui ne cesse de grimper au fil des trimestres.
Une telle réussite a logiquement éveillé les soupçons du fisc américain qui a certainement estimé que les impôts payés par le réseau social étaient bien faibles comparés à ses revenus. Ainsi, il a averti Fb qu’il réaliserait des contrôles fiscaux sur la période 2008-2013. Le fisc explique que Fb a sous évalué ses actifs en 2010 et qu’il a transféré une partie de ses activités en Irlande pour réduire son impôt.
Informations prises, Facebook a donc déposé un dossier financier à la SEC, le gendarme boursier américain. Si pour les années 2011 et 2012 la même anomalie apparaît, Fb pourrait devoir payer three à 5 milliards de dollars dans le cadre d’un redressement fiscal.
Néanmoins, Fb conteste les premiers résultats retournés par le fisc américain concernant l’année 2010. Il envisage de déposer un recours. En attendant, le réseau social se montre coopératif.
Fb est ici pointé du doigt mais ces pratiques fiscales sont loin de faire exception. Aujourd’hui, Apple, Microsoft ou encore Amazon ont recours aux mêmes méthodes pour réduire leur impôt un peu partout dans Le Monde.
D’ailleurs, l’Union Européenne begin à s’y intéresser de près estimant qu’il est inadmissible que les géants américains profitent des paradis fiscaux européens que sont l’Irlande et le Luxembourg.